
Face à l’obsolescence rapide des équipements et à la pression environnementale, les distributeurs accélèrent sur trois fronts : la location pour gagner en flexibilité financière, le réemploi pour réduire l’empreinte carbone, et le retrofit pour adapter son matériel à l’équation financière et écologique. Trois leviers essentiels pour conjuguer performance, sobriété et agilité opérationnelle. Par Jean-Bernard Gallois
Dans un contexte où les équipements professionnels se renouvellent toujours plus vite, la location s’impose comme une réponse pragmatique aux besoins de flexibilité des enseignes. « Nous proposons des solutions de financement via un contrat de location. Celui-ci permet à une entreprise d’utiliser un équipement sans en être propriétaire », résume Laurent Wittmann, président de grenke France, basée en Alsace. Le magasin choisit son fournisseur, qui se charge de l’installation et de la maintenance du matériel pendant toute la durée du contrat. Dès le matériel installé chez le client, grenke règle la facture au fournisseur, devient propriétaire de l’équipement et le met à disposition du client pour une période de deux à cinq ans. Spécialiste des matériels à forte obsolescence – informatique, systèmes d’encaissement, sécurité – grenke a trouvé sa place dans une économie d’usage en pleine accélération. L’année 2025 s’achève sur 650 millions d’euros de production financée et près de 65 000 contrats, d’un montant moyen de 10 000 euros. Au total, 7 300 partenaires ont conclu au moins une opération via grenke sur l’année. Premier acteur indépendant du marché français hors réseaux bancaires, la filiale française dispose de 19 implantations et 250 collaborateurs. Sur un marché évalué entre 6 et 7 milliards d’euros en France pour les financements hors véhicules, le retail représente environ 10 % de l’activité de grenke





